11 Septembre 2006
À 26 ans, Irie Kane fait partie de cette génération de jeunes martiniquais bercée par une multitude de genres musicaux.
Irie Kane grandit au carrefour des cultures caribéennes riches en couleurs musicales (Reggae, Ragga, Zouk), auxquelles se rajouteront par la suite toutes les musiques urbaines (Hip-Hop, Dancehall, Groove), ce qui se traduit dans l’éclectisme de ses tendances et de ses choix musicaux.
Déjà connu des Sound Systems et de la scène underground, Irie Kane sort un premier single “Folie meurtrière” en 2004, qui le fait remarquer et entraîne une invitation à participer en 2004 à l’album “Dis l’heure de Ragga”, produit par Passi.
“Le prochain sur la liste” est le premier album d’Irie Kane.
Auteur-compositeur, il a pris le temps de le travailler et le peaufiner avec patience.
Les collaborations qu’il s’est attaché ont été choisies avec soin, tant au niveau de l’écriture, qu’au niveau de la réalisation.
Certains titres aux couleurs «roots reggae» (“Folie meurtrière” ou “Mis les nerfs”) ont été réalisés par Stepper (albums de Pierpoljack, musicien de Bjork avec la célèbre section rythmique Sly & Robbie), lequel donne aux morceaux une authenticité toute jamaïcaine.
Teetoff, réalisateur des albums de Laam, Angun, apporte lui toutes les tendances « urbaines et actuelles » (“Zkèl Zem”, “Sur les ondes”, ou encore “Jump non stop”), donnant à Irie Kane ses « sons » et une écriture musicale redoutablement efficaces.
Dernière recrue, Kas, dont c’est la première réalisation discographique, apporte la touche finale «Dancehall » (“Juste un jeu”, “Roule avec nous”) et toute la fougue de sa jeunesse.
Un tel album ne pouvait se passer d’invités et featurings. Les premiers compagnons de route d’Irie Kane sont là : Offix Lee et Babidi (“Roule avec nous”), Firestorm (“Le prochain sur la liste”). Enfin Umphrey vient poser sa voix unique sur le très langoureux “What U need”.
Irie Kane, dessine au cours de cet album sa vision du monde, de son monde. Il peut y être aussi bien optimiste que très critique.
Il n’oublie pas non plus les îles qui l’ont vu naître, comme en témoigne le très beau “Simen Bo Kay” aux accents créoles, ou le très festif “Changer tout ça”, ska endiablé.
Le prochain sur la liste, (Bonsaï Music) paraîtra en septembre 2006.